Bannières de juin

Quoique fassent ceux qui règnent chez eux par la violence et hors de chez eux par la menace, quoique fassent ceux qui se croient les maîtres des peuples et qui ne sont que les tyrans des consciences, l’homme qui lutte pour la justice et la vérité, trouvera toujours le moyen d’accomplir son devoir entier. La toute puissance du mal n’a jamais abouti qu’à des efforts inutiles. La pensée échappe toujours à qui tente de l’étouffer. Elle se fait insaisissable à la compression ; elle se réfugie d’une forme dans l’autre. Le flambeau rayonne ; si on l’éteint, si l’on l’engloutit dans les ténèbres, le flambeau devient une voix, et l’on ne fait pas la nuit sur la parole ; si l’on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière, et l’on ne bâillonne pas la lumière. Rien ne dompte la conscience de l’homme, car la conscience de l’homme, c’est la pensée de Dieu. Victor Hugo

DIEU n’existe pas, il n’y a que D’YEUX. Marine

Quand on croit, on croît. Jeanne LOVE LOVE !

I’m all white ! (this is a good one !). Pascale Jeanne Morisseau

Il y a une violence dans cette société que je n’admets pas. On n’a plus le droit d’être fragile aujourd’hui. Didier Bel (ndrl : Didier travaille pour Handi-guide Réagir 2000. Il faut 8000 euros pour former un chien d’aveugle. Jeanne fit un don de 20 euros. Jenny Archimède, la professeur guadeloupéenne du Lycée d’Enghien, une pote à Martine, lui avait pris un disque la veille. Un entrant, un sortant, c’était bien. Et puis Jeanne aime les animaux, autant que les gens, on le sait bien… Elle ne changera plus là-dessus).

 

Bannières de mai


Vivre...
((écrit par Delphine Gros le 15 mai à 17h00)
POUR SARA
Vivre, rire, mourir. Toute cette tristesse pour la perte de cette tendresse. Tant de détresse et tant de désarroi. J'ai mal en moi. J'ai mal pour toi. J'ai mal au cœur par tant de douleur. A rire, je ne suis plus d'humeur. Tu es parti dans l'au-delà. Là où d'autres anges y sont déjà. Va dans ce chemin qui guide tes pas. La lumière ouvre toutes les barrières dans mon coeur, tu restes par la prière. Je te soutiens. Je me souviens. Je me retiens de pleurer, de hurler. Pourtant, de couler mes larmes aimeraient. Vas en paix, Nous ne t'oublierons jamais.

Les boulettes de nos politiques

Quelques anecdotes réelles et un peu de poésie sur la politique française… (Textes sélectionnés par Pascal du PAC VOLLEY et reçu le 13 mai 2007 à 23H52)


Quand le moment est venu, l'heure est arrivée. Raymond Barre
Même en avion, nous serons tous dans le même bateau. Jacques Toubon
La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose. Pierre Mauroy
Voici que s'avance l'immobilisme et nous ne savons pas comment l'arrêter. Edgar Faure Saint Louis rendait la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland. André Santini
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en fabriquent. Jacques Godfrain
Je me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard. André Santini
La meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler. Raymond Barre
Il est plus facile de céder son siège à une femme dans l'autobus qu'à l'Assemblée nationale. Laurent Fabius
Villepin fait tout, je fais le reste. Renaud Muselier
Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute; il est vrai que nous ne sommes que mardi. François Goulard
Il doit bien rester un angle de tir pour la paix. Bernard Kouchner
Mamère Noël est une ordure. Michel Charasse
La moitié du nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et allemande. Roselyne Bachelot
C'est l'union d'un postier et d'une timbrée. Dominique Strauss-Kahn, à propos de l'alliance LO-LCR
A mon âge, l'immortalité est devenue une valeur refuge. Valéry Giscard d'Estaing, reçu à l'Académie Française
Je ne suis candidat à rien. Nicolas Sarkozy
C'est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai écrit. Valéry Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution Européenne
C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui. Valéry Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution Européenne
Si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils l'auraient appelé Sarkozy. Robert Hue
J'étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui. Manuel Valls
Que l'on soit pour ou contre la Turquie, on ne pourra pas changer l'endroit où elle se trouve. Michel Barnier
Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints. Jean-Pierre Raffarin
Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare. Dominique de Villepin
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit. Ségolène Royal


Dimanche 13 mai 2007 :
N’est ailleurs pas toujours ailleurs ? Les chênes qui résistent le vent brise en même temps que la fleur fragile se courbe et survit. Affectueusement. Kees Rietveld

On fumait des gauloises bleues qu’on coupait souvent en deux… Lalala, les beaux jours…

Sans te blesser, j’ai des trous dans mes chaussures… Ferdinand ! Ca fait plaisir de te voir !

Dans la soirée du 12 mai 2007 :
On s’attache !!! - Ca s’ouvre ! - C’est sexuel ? La culture fout le camp. Jean-Louis Roche

Montrez l’exemple ! Ca y est ! On est guéri, on s’aime ! JLR

Croyez-y ! Si on est doux, il n’y a pas de fracture. En cas de conflit, il faut peut-être essayer de trouver des solutions. En restant calme, c’est plus facile. Aller plutôt vers le rire, que vers les larmes… Pascale Jeanne Morisseau

L’on vous guide ? L’on vous guide !!! Les lois liberticides ? Jean-Louis pose la question… PJM répond : « Avec moi, vous ne courrez aucun risque… ». Elle est bonne celle-là ! Arbre pourri ? On verra… Je suis d’accord avec toi. Il est moins pire, mais il n’est pas mieux…

L’Entrepôt : « C’est le paradis, ici ! ». PJM

J’irai voir sur le site tes chansons partisanes. Bon courage pour tout. Patricia Ego

Ce soir, j’ai rencontré Jeanne. Je fumais de la marie-jeanne. Jeanne, je t’aime. Comme je te l’ai dit. Je suis libre de toute pensée. Cette pensée va pour toi, pour moi. On ne forme qu’un. Il est tard mais j’ai envie de te connaître. Une attirance est née à jamais et ne partira pas, comme de l’aîné, tu es mon aimée. Cela m’importe tant que, à s’écouter et à s’aimer, avec toi, mon cœur bat. Tu m’attires sur ces dires. Ce n’est pas un délire. A toi, je me livre. Car de tes pensées, je suis ivre. Mickaël Madame

Samedi 12 mai après-midi :
Vu sur le mur du studio le mot de Fred Signac : « Et l’amour, le but ultime ! ».

Parlant d’un autre ami : il est trop personnel, trop individuel encore, pas assez « collectif » en esprit - alors, il se mélange les pinceaux et n’arrive à rien dans la réalité. Trois pas en avant, trois pas en arrière. Règle d’or : RESTER CONSTANT. EVITER LES HAUTS ET LES BAS. LA VOIE DU MILIEU. DU CENTRE. Et aussi : va là où c’est le plus difficile.

Je veux jouer au ping-pong avec Elise et aux fléchettes avec Clément, mais « nous prenons si peu de vacances… ».

Putain, tu es trop fort ! Dites-le quand quelqu’un vous épate.

PJ se souvient de ce slogan de Marie-Pierre Bonniol, la marseillaise surdouée : « Passe à ton voisin, zinzin ! ». Où est-elle, Marie ? Que fait-elle ? Hou hou !!! Allez, reviens! La division divise. Restons vigilants. L’unité, c’est le saint esprit qui nous traverse dans la lumière.

Quand elle chante lalala, comme elle ne connaît pas le solfège, ça fait : « linlinlin »…

A l’aube, le 12 mai 2007 :
Le jour se lève, les gars. Je n’ai pas encore dormi cette nuit ; j’ai écrit !

Soyons héroïques, n’ayons l’air de rien…

« Philippe, tu crois que le domaine le permet ? Je veux dire, si tout le monde commence à exprimer ses convictions profondes, son cri pacifiste. Sans parler des photos. Ca prend de la place… ». Alors là, je l’imagine, Philippe me rassure : « J’ai fait un bdm… ». Il ajoute : « On peut créer un autre site. Il s’appellera avenirdudesir.org. Le domaine est disponible… J’ai checké ».

Il est 8 heures du matin… Je n’ai jamais changé de discours… Jamais, je ne mens… Je me roule en boule. J’écoute Ta musique, et je pleure d’épuisement. La joie, la révélation, Dieu lui-même. Toute cette beauté !!!

D’après ce que j’ai compris du premier volume de la recherche du Temps Perdu de Proust – Du côté de chez Swan – Marcel avait un credo : seuls importent l’art et la nature. Nature, culture… Voyez ce que je veux dire ?

L’heure a sonné, c’est l’autre !!! Mes chers frères et sœurs, réveillez-vous !!!

Ca fait plaisir de voir ta belle frimousse! Merci pour les nouvelles ! Je suis toujours à San Francisco (mon camp de base), de temps en temps à New York ou Dallas. Guen Lhamo est venue enseigner ici à s.f. pour quelques mois. It was a nice treat for me! Je vais venir en France pour 1 ou 2 mois cet été. Serais tu dans le coin? Ca serait chouette de se voir. Donneras tu des concerts cet été ? Catherine Lignier

Tout va bien, tu réagis, c’est tout ! C’est bizarre parce que tu changes. L’important est de pouvoir se regarder dans la glace – chaque matin, chaque soir - et être en accord avec cette image… PJM

C’est quoi ton prénom ?

Est-ce que quelqu’un aurait quelque chose à fumer pour moi. Donnez-moi un peu d’éther sur terre !! Un pétard à m’offrir pour m’encenser peut-être ?

Page blanche, je t’écris… Ô l’infini !

Tu ne devrais pas jouer au volley avec des bagues aux doigts, dit Mathieu à Jeanne. S’il t’arrive quelque chose, le doigt enfle et là, tu as vraiment mal… Elle lui répond : C’est que, vois-tu, celle-ci, je peux l’enlever. Pour les autres, je dois perdre encore un peu de poids… Elle se marre, fière de sa vanne… Mais, elle ajoute en se dirigeant vers sa Vittel d’un litre : « Mais merci ! » en adressant un sourire à Mathieu. Elle dit à Damien, aussi, que la première fois, elle aurait une bouteille d’un litre et demi. La force augmentait. - Vous voulez jouer ensemble ?

- C’est toi qui décides. C’est toi le chef…

- Non parce que sinon, je vous coupe en deux…

- Oh, de ça, on a l’habitude…

Quand tu ne peux plus faire toi, délègue ! (il est 11 heures du matin et PJ n’a pas dormi de la nuit… elle se souvient). Tu sais qui sont « les vrais ». Tes amis, les partisans. Appuies-toi sur eux. Eux, ils savent déjà. A VOUS !!! ECRIVONS LE LIVRE ! ENSEMBLE, ENFIN ! MAI NOUS LE PERMET !

Dans la nuit du 11 mai 2007
Celles et ceux qui portent du blanc sont forcément sans tache. Et c’est une tâche difficile, que de garder cette couleur blanche. Je le sais parce que mes souliers sont percés.

Réactifs, maintenant, ensemble.

Nous, on a l’ascendant. Celui du coeur. Moi, j’aime la joie.

Les banlieues bleues, blancs, rouges.

L’esprit de Saint-Germain-des-Près est resté intact. Cherchez-le, vous le trouverez !

Relayer, c’est aussi libérer.

Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes aient disparu…

Life WILL go on. GO ON !

Le 10 mai 2007.
L’après-midi : Et hop pour les petites oreilles des générations qui finiront bien par voter. Taïaut les cœurs ! Elise Caron

Je suis au café. Frédéric Pollet

Le 9 mai 2007 :
Bien eu tes messages. Bonne soirée avec Rickie et à demain. Christophe Jouanno

Le 8 mai 2007 :
Bravo pour ta réaction. Je vais essayer de militer ou de conduire ma vie comme je l’entends… Pas laisser passer ça… Parfaitement d’accord avec toi. Résistons. Défendons-nous pour la vie. Thibault de la lune

Le lundi 7 mai 2007 au soir
Non, j’ai pas pleuré, j’ai écrit !
Pascale Jeanne Morisseau